Nous sommes extrêmement en retard puisque ce dernier dernier épisode sera écrit depuis Santiago de Chile et relu et réédité depuis Limoges, voire Jouy en Josas…
Nous voici donc des lustres ; des années en arrière, soit il y a 9 jours. Nous arrivions à Arequipa, la ville blanche du Pérou et pour nous, la plus belle et plus attrayante du pays. Arrivés en fin de journée nous profitons d’une petite ballade avant de tenter de retrouver Clothilde et Florian, un petit couple de jeunes français que nous avions aperçus à Potosi, rencontrés dans le Salar et revus à San Pedro. Du coup, nous en étions arrivés à la conclusion que nos voyages se ressemblaient pas mal et que nous devrions nous retrouver à Arequipa pour fêter nos anniversaires respectifs (2, 5 et 11) et continuer le périple ensemble puisque il faut le dire ; ce sont des saletés de médecine mais ils sont extrêmement cools. Une relance rare au milieu de la cour des miracles que constituent les auberges et les hostals en tout genre.
Mais après les retrouvailles petite visite de la ville avec le couvent de Santa Catalina, réputé pour ses orgies et son manque de discipline quant à la doctrine chrétienne. On découvre un lieu magique extrêmement photogénique, qui ressemble au décor de cinéma. Mompeyss ne suit rien de la visite et prend 150 photos en me montrant sa carte 8 Giga… Mais il faut dire que le groupe de vieux espagnols à coté de nous enchaine les remarques insipides et les vannes lourdes donc je le comprends aisément. Le soir, Mompeyss m’offre deux piscos sours pour deux paris qu’il avait perdu. Franchement ne pas savoir que Sang Yong est une marque de 4x4 coréenne et pas chinoise, ça craint… Nous faisons un petit tour au Déjà Vu, un bar boîte dont la musique n’a rien à envier aux clubs berlinois. Là, grosse constatation. Les péruviennes sont très moches. Je suis déprimé. Le Chili étant limitrophe, je commence sérieusement à flipper. Momp se veut rassurant mais je sens que le son de sa voix sonne faux. Il est comme moi, abasourdi par ses femmes-empanadas ne sachant pas danser et cherchant à ramener du gringo. Nous sortons terrassés par la laideur et filons nous coucher en pensant au petit dej de demain et aux retrouvailles avec les deux frenchies. Le matin, nous déambulons dans les rues après le petit dej et la grosse surprise. J’entends que l’on m’appelle. En face de moi Manu, une copine de primaire que je n’ai pas vu depuis au moins 6 ans. Dingue encore une fois ! On se promet un petit café pour le lendemain.
Le soir, nous partons dans un beau bar à vin situé dans un cloitre et tenu par un français qui nous rince durant deux heures au vin chilien sur fond de reggae de chez nous. Flo & Clo sont avec nous et eux choisissent le pisco. La célébration de nos 21, 23 et 25 ans se poursuit ensuite dans un bon resto de viande où la parillada pour 6 sera juste suffisante. L’Argentine a remplacé le Chili dans nos verres mais c’est toujours aussi bon. Petit tour au Déjà Vu devant le Déjà Vu pour confirmer que les arequipiennes sont bien immondes. Check.
Le lendemain visite du musée de la momie Juanita. Une petite fille remise en offrande aux dieux-volcans. Pour se faire, l’Inca lui même se tapait 1500 bornes depuis Cuzco, grimpait un beau 6000 juste pour donner un coup de gourdin sur la nuque de la jeune fille et ainsi l’offrir aux dieux pas contents. A coté de nous, un horrible français que nous nommerons Bertrand par égard pour Bino, posant des questions hyper précises avec son air de faux intello, ayant lu Tintin et les 7 boules de cristal, à une pauvre guide baragouinant un peu de français. Un mec sans pitié faisant vaciller la jeune universitaire et la terrorisant à chaque phrase qu’il déglutit de manière pédante. Vous l’aurez compris, avec Mompeyss, on n’a pas vraiment accroché… Heureusement nous le quittons pour nous poser sur une terrasse, déguster un café puis un petit plat avec vue sur la place centrale. Arequipa sera définitivement un gros kiff mais aussi un hold up pour notre porte monnaie… Le vin et la bonne bouffe nous suicident financièrement.
Le soir nous filons prendre un bus vers le canyon de Colca pour une randonnée de deux jours en compagnie de nos chers frenchies. Mais là. Ô Malheur ! Ô Traitrise ! Ô Ingratitude ! Qui voyons nous débarquer alors que nous nous apprêtions à monter ? Le sale Bertrand qui nous gratifie d’un sourire beta et qui engage la conversation. Nous sommes perdus. Il va forcement nous suivre à l’hôtel puis durant la rando ! Avec Momp, nous réfléchissons pendant trois quarts d’heure (véridique) à la manière de le lourder. Les deux hypothèses les plus plausibles que nous avions retenues étaient :
• Le pousser dans un ravin.
• A la sortie du bus, lui sortir une phrase super plate du genre « Nous nous verrons éventuellement demain au Colca » mais je ne m’en sentais pas la force car il n’est pas méchant juste complètement niais.
Finalement, nous n’aurons pas à choisir car nous serons heureusement harponnés par un rabatteur d’hôtel qui sèmera lui même le français. Il se pourrait aussi que nous parlions très fort dans le bus ce qui expliquerait cela…
Le lendemain. 8h. Départ de la rando. Au bout de 10 minutes, un mec vient pour nous faire payer l’entrée dans le canyon. Chose que nous n’avions pas prévu. C’est très cher. Du coup, pour deux jours nous nous rendons à l’évidence, il nous reste que 4 euros pour deux avec une nuit d’hôtel, un dej et un diner à payer… Le problème étant que Flo et Clo sont dans la même merde que nous et que le premier distributeur est à 3 heures d’un bus que nous ne pourrions pas payer… Complètement fauchés, nous commençons à réfléchir quand soudain, qui arrive, le bon Bertrand ! Et là vous anticipez, vous vous dites, c’est le mec rejeté qui va les aider et nous allons alors changer d’avis sur lui. C’est en fait un mec bien et tout ça… Et bien pas du tout, cet horrible personnage nous regardera avec ce même sourire goguenard, nous dira « Vous connaissez Pékin Express ? Et bien vous c’est pareil mais avec moins d’argent ! » et continuera son chemin... La première impression est souvent la bonne. Heureusement cette bonne Clo dégotera un billet de 50 euros qui nous permettra de poursuivre notre périple !
Que dire sur la rando ? Paysages magnifiques. Condors et mules. Chemins escarpés en épingle nous menant dans les gorges. Nous descendront 1100 mètres le premier jour et en remonteront autant le second. Le soir, piscine et soirée au coin du feu à l’ancienne. Nous avions quand même prévu de continuer la fête avec une bonne bouteille de chilien qui fut dègustée au coucher du soleil…
Retour à Arequipa le lendemain et bus direct pour Huacachina, une oasis avec au programme sandboard, piscine, et buggy dans les dunes. Un Sahara à trois heures de la capitale. Deux jours de rêves, façon hamac et torpeur, avant le retour à Lima en passant par une réserve naturelle le temps de voir trois pingouins et deux otaries.
Arrivée samedi soir à Lima. Les parents d’Helene nous accueillent avec un vrai repas, un vrai lit et du fromage basque. Le paradis !
Ainsi s’achève notre périple au Pérou. Je quitte se bon Momp à l’aéroport où celui manque de rater son vol…
Direction Santiago de Chile. Evidemment. La ville me plaît beaucoup aux premiers abords. Des couleurs d’hivers et des enchevêtrements de style architecturaux faisant ressortir un patchwork plutôt intéressant. Plus de détails en fin de semaine…
Nous voici donc des lustres ; des années en arrière, soit il y a 9 jours. Nous arrivions à Arequipa, la ville blanche du Pérou et pour nous, la plus belle et plus attrayante du pays. Arrivés en fin de journée nous profitons d’une petite ballade avant de tenter de retrouver Clothilde et Florian, un petit couple de jeunes français que nous avions aperçus à Potosi, rencontrés dans le Salar et revus à San Pedro. Du coup, nous en étions arrivés à la conclusion que nos voyages se ressemblaient pas mal et que nous devrions nous retrouver à Arequipa pour fêter nos anniversaires respectifs (2, 5 et 11) et continuer le périple ensemble puisque il faut le dire ; ce sont des saletés de médecine mais ils sont extrêmement cools. Une relance rare au milieu de la cour des miracles que constituent les auberges et les hostals en tout genre.
Mais après les retrouvailles petite visite de la ville avec le couvent de Santa Catalina, réputé pour ses orgies et son manque de discipline quant à la doctrine chrétienne. On découvre un lieu magique extrêmement photogénique, qui ressemble au décor de cinéma. Mompeyss ne suit rien de la visite et prend 150 photos en me montrant sa carte 8 Giga… Mais il faut dire que le groupe de vieux espagnols à coté de nous enchaine les remarques insipides et les vannes lourdes donc je le comprends aisément. Le soir, Mompeyss m’offre deux piscos sours pour deux paris qu’il avait perdu. Franchement ne pas savoir que Sang Yong est une marque de 4x4 coréenne et pas chinoise, ça craint… Nous faisons un petit tour au Déjà Vu, un bar boîte dont la musique n’a rien à envier aux clubs berlinois. Là, grosse constatation. Les péruviennes sont très moches. Je suis déprimé. Le Chili étant limitrophe, je commence sérieusement à flipper. Momp se veut rassurant mais je sens que le son de sa voix sonne faux. Il est comme moi, abasourdi par ses femmes-empanadas ne sachant pas danser et cherchant à ramener du gringo. Nous sortons terrassés par la laideur et filons nous coucher en pensant au petit dej de demain et aux retrouvailles avec les deux frenchies. Le matin, nous déambulons dans les rues après le petit dej et la grosse surprise. J’entends que l’on m’appelle. En face de moi Manu, une copine de primaire que je n’ai pas vu depuis au moins 6 ans. Dingue encore une fois ! On se promet un petit café pour le lendemain.
Le soir, nous partons dans un beau bar à vin situé dans un cloitre et tenu par un français qui nous rince durant deux heures au vin chilien sur fond de reggae de chez nous. Flo & Clo sont avec nous et eux choisissent le pisco. La célébration de nos 21, 23 et 25 ans se poursuit ensuite dans un bon resto de viande où la parillada pour 6 sera juste suffisante. L’Argentine a remplacé le Chili dans nos verres mais c’est toujours aussi bon. Petit tour au Déjà Vu devant le Déjà Vu pour confirmer que les arequipiennes sont bien immondes. Check.
Le lendemain visite du musée de la momie Juanita. Une petite fille remise en offrande aux dieux-volcans. Pour se faire, l’Inca lui même se tapait 1500 bornes depuis Cuzco, grimpait un beau 6000 juste pour donner un coup de gourdin sur la nuque de la jeune fille et ainsi l’offrir aux dieux pas contents. A coté de nous, un horrible français que nous nommerons Bertrand par égard pour Bino, posant des questions hyper précises avec son air de faux intello, ayant lu Tintin et les 7 boules de cristal, à une pauvre guide baragouinant un peu de français. Un mec sans pitié faisant vaciller la jeune universitaire et la terrorisant à chaque phrase qu’il déglutit de manière pédante. Vous l’aurez compris, avec Mompeyss, on n’a pas vraiment accroché… Heureusement nous le quittons pour nous poser sur une terrasse, déguster un café puis un petit plat avec vue sur la place centrale. Arequipa sera définitivement un gros kiff mais aussi un hold up pour notre porte monnaie… Le vin et la bonne bouffe nous suicident financièrement.
Le soir nous filons prendre un bus vers le canyon de Colca pour une randonnée de deux jours en compagnie de nos chers frenchies. Mais là. Ô Malheur ! Ô Traitrise ! Ô Ingratitude ! Qui voyons nous débarquer alors que nous nous apprêtions à monter ? Le sale Bertrand qui nous gratifie d’un sourire beta et qui engage la conversation. Nous sommes perdus. Il va forcement nous suivre à l’hôtel puis durant la rando ! Avec Momp, nous réfléchissons pendant trois quarts d’heure (véridique) à la manière de le lourder. Les deux hypothèses les plus plausibles que nous avions retenues étaient :
• Le pousser dans un ravin.
• A la sortie du bus, lui sortir une phrase super plate du genre « Nous nous verrons éventuellement demain au Colca » mais je ne m’en sentais pas la force car il n’est pas méchant juste complètement niais.
Finalement, nous n’aurons pas à choisir car nous serons heureusement harponnés par un rabatteur d’hôtel qui sèmera lui même le français. Il se pourrait aussi que nous parlions très fort dans le bus ce qui expliquerait cela…
Le lendemain. 8h. Départ de la rando. Au bout de 10 minutes, un mec vient pour nous faire payer l’entrée dans le canyon. Chose que nous n’avions pas prévu. C’est très cher. Du coup, pour deux jours nous nous rendons à l’évidence, il nous reste que 4 euros pour deux avec une nuit d’hôtel, un dej et un diner à payer… Le problème étant que Flo et Clo sont dans la même merde que nous et que le premier distributeur est à 3 heures d’un bus que nous ne pourrions pas payer… Complètement fauchés, nous commençons à réfléchir quand soudain, qui arrive, le bon Bertrand ! Et là vous anticipez, vous vous dites, c’est le mec rejeté qui va les aider et nous allons alors changer d’avis sur lui. C’est en fait un mec bien et tout ça… Et bien pas du tout, cet horrible personnage nous regardera avec ce même sourire goguenard, nous dira « Vous connaissez Pékin Express ? Et bien vous c’est pareil mais avec moins d’argent ! » et continuera son chemin... La première impression est souvent la bonne. Heureusement cette bonne Clo dégotera un billet de 50 euros qui nous permettra de poursuivre notre périple !
Que dire sur la rando ? Paysages magnifiques. Condors et mules. Chemins escarpés en épingle nous menant dans les gorges. Nous descendront 1100 mètres le premier jour et en remonteront autant le second. Le soir, piscine et soirée au coin du feu à l’ancienne. Nous avions quand même prévu de continuer la fête avec une bonne bouteille de chilien qui fut dègustée au coucher du soleil…
Retour à Arequipa le lendemain et bus direct pour Huacachina, une oasis avec au programme sandboard, piscine, et buggy dans les dunes. Un Sahara à trois heures de la capitale. Deux jours de rêves, façon hamac et torpeur, avant le retour à Lima en passant par une réserve naturelle le temps de voir trois pingouins et deux otaries.
Arrivée samedi soir à Lima. Les parents d’Helene nous accueillent avec un vrai repas, un vrai lit et du fromage basque. Le paradis !
Ainsi s’achève notre périple au Pérou. Je quitte se bon Momp à l’aéroport où celui manque de rater son vol…
Direction Santiago de Chile. Evidemment. La ville me plaît beaucoup aux premiers abords. Des couleurs d’hivers et des enchevêtrements de style architecturaux faisant ressortir un patchwork plutôt intéressant. Plus de détails en fin de semaine…
Place d'Arequipa. Assez classieuse
Couvent Santa Catalina en couleurs...
Volcans
Canyon de Colca. La photo.
Ah non, LA photo.
Beaucoup plus de prestance à l'arrêt...
Dernière soirée au Perou ou presque. Que demande le peuple.
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