Lundi matin nous partons pour le Machu Picchu. Nous avions le choix, pour y parvenir, entre deux solutions : la première, pépère et chère consiste à prendre le train depuis Cuzco. Il dure deux heures et coûte au minimum 60$... La seconde nécessite 9h de route, deux cols et 2h de marche le long d’une voie de chemin de fer pour arriver à Aguas Calientes, la ville juste en dessous du Machu. On se décide pour un aller en mode roots et un retour en train avec petit encas recommandé par Bobo.
Départ 7h vers la gare routière de Cuzco. En chemin, nous avons pris soin de nous ravitailler au Marché de Cuzco, principalement en bananes, fromage et pain pour deux jours. Les prix aux MP sont trois fois ceux de Cuzco… Ensuite nous entamons notre marche vers la gare. Trois péruviens nous font flipper en nous disant que l’on ne fera pas 100 mètres dans ce quartier. Du coup. 3 soles et un taxi plus tard on prend notre bus direction Santa Maria, normalement à 4h30 de route. Passage dans la vallée sacrée précédant la montée d’un col a 4600 mètres juste en dessous des neiges éternelles andines du Nevado Veronica (5750 mètres). Magnifique. La descente est vertigineuse et le chauffeur reste étonnement prudent. Peu à peu, on pénètre dans la jungle, les bananeraies du Pérou et l’on arrive à Santa Maria après 6h. La ponctualité péruvienne. En route, on a notamment pu bénéficier des conseils d’un VRP en Phytotherapie locale qui nous a vanté ses produits pendant une heure tout digressant sur le cancer, les téléphones portables et le stress. On est resté perplexe au moment ou tous les voyageurs se sont précipités pour lui acheter ses remèdes. Un beau travail en tout cas. Nous prenons ensuite un bus de Sta Maria à Hydroelectrica, qui n’est pas une ville comme nous le croyions mais une usine perdue au fond de la vallée. Le microbus que nous prenons emprunte une piste accrochée à 300 mètres au dessus du fleuve qui finit dans le lit de la rivière au milieu des pelleteuses et des immenses blocs de pierre drainés par les pluies et la dynamite. Pour finir ce périple, 2h de marche en pleine jungle le long de la fameuse voie ferrée d’où l’on croit apercevoir les ruines du macchu 800 mètres plus haut…c’est un peu long mais on se prend pour Indiana Jones traversant les ponts suspendus poursuivis par des allemands en short et camelbag…
Arrivée a Aguas Calientes. Rien a dire. Croisement entre une station de ski en été et un village western. Rempli d’américains, d’happy hours et de groupes folkloriques a flûte de pan… Dodo très vite.
Levée 3h pour être les premiers à monter au MP a pied, permettant de gagner son ticket pour le Wayna Picchu. Pour cela il faut aller vite. Les premiers bus arrivent à 5h45 donc il faut être en haut avant. Ambiance tendu et électrique. Quand le pont s’ouvre c’est la couse 100 lampes torches rivalisent de rapidité pour gravir les 400 mètres de dénivelé en moins d’une heure. C’est la guerre. On se soutient mutuellement, on se relais on est forts et on arrive finalement en 50 minutes, 37emes derrière les israéliens sortant de 3 ans de service militaires...
Visite du site jusqu’à 10h. Rien à dire. Une merveille on vous montrera les très nombreuses photos. On se remet en jambe pour le Wayna Picchu, le pain de sucre que l’on voit sur toutes les cartes postales. La c’est la même. Course avec les heureux élus pour profiter de la vue en premier. 35 minutes. On arrive 6e et l’on se croit sur un îlot surplombant la vallée de l’Urubamba et le Machu Picchu.
Retour luxueux en bus climatisé, train et navette jusqu’a Cuzco ou l’on se douche avant de sombrer dans un doux sommeil.
Aujourd’hui départ pour la Bolivie et le Lac Titicaca. Bus Cuzco – Puno, la bourgade bordant le lac du côté péruvien. Mais suite aux nombreux retards du bus, on mettra 7h30 au lieu de 6. La frontière bolivienne nous est fermée. On arrive donc a Puno sans avoir mangé de la journée. Heureusement on rencontre ce bon vieux Doctor Bailon, au détour d’une rue qui nous conseille une cantine locale qui nous régale. On commande deux plats chacun devant le regard mi médusé mi gêné de la tenancière qui ne comprend ce que l’on fait dans sa gargote pour locaux a 16h...Il faut dire que l’entrée n’est pas si facile a trouver. C’est une simple entrée d’immeuble menant à un local de 20m2, assez différent des restos pour gringos de Puno. Enfin, on se console de ce contretemps avec quelques choppes de Crystal, la bière locale, dans un bar japonais vomissant des flots de musique pop commerciale… mais cela reste toujours plus sympa que la star locale, au style très personnel que nous avons enduré dans les bus, les restaus, les bus, les hôtels, la nuit, le matin,… Son nom : Rosita de Espinar. On vous laisse apprécier son talent ci-dessous...
Prochaines news dans plus longtemps dimanche sûrement depuis La Paz !
Départ 7h vers la gare routière de Cuzco. En chemin, nous avons pris soin de nous ravitailler au Marché de Cuzco, principalement en bananes, fromage et pain pour deux jours. Les prix aux MP sont trois fois ceux de Cuzco… Ensuite nous entamons notre marche vers la gare. Trois péruviens nous font flipper en nous disant que l’on ne fera pas 100 mètres dans ce quartier. Du coup. 3 soles et un taxi plus tard on prend notre bus direction Santa Maria, normalement à 4h30 de route. Passage dans la vallée sacrée précédant la montée d’un col a 4600 mètres juste en dessous des neiges éternelles andines du Nevado Veronica (5750 mètres). Magnifique. La descente est vertigineuse et le chauffeur reste étonnement prudent. Peu à peu, on pénètre dans la jungle, les bananeraies du Pérou et l’on arrive à Santa Maria après 6h. La ponctualité péruvienne. En route, on a notamment pu bénéficier des conseils d’un VRP en Phytotherapie locale qui nous a vanté ses produits pendant une heure tout digressant sur le cancer, les téléphones portables et le stress. On est resté perplexe au moment ou tous les voyageurs se sont précipités pour lui acheter ses remèdes. Un beau travail en tout cas. Nous prenons ensuite un bus de Sta Maria à Hydroelectrica, qui n’est pas une ville comme nous le croyions mais une usine perdue au fond de la vallée. Le microbus que nous prenons emprunte une piste accrochée à 300 mètres au dessus du fleuve qui finit dans le lit de la rivière au milieu des pelleteuses et des immenses blocs de pierre drainés par les pluies et la dynamite. Pour finir ce périple, 2h de marche en pleine jungle le long de la fameuse voie ferrée d’où l’on croit apercevoir les ruines du macchu 800 mètres plus haut…c’est un peu long mais on se prend pour Indiana Jones traversant les ponts suspendus poursuivis par des allemands en short et camelbag…
Arrivée a Aguas Calientes. Rien a dire. Croisement entre une station de ski en été et un village western. Rempli d’américains, d’happy hours et de groupes folkloriques a flûte de pan… Dodo très vite.
Levée 3h pour être les premiers à monter au MP a pied, permettant de gagner son ticket pour le Wayna Picchu. Pour cela il faut aller vite. Les premiers bus arrivent à 5h45 donc il faut être en haut avant. Ambiance tendu et électrique. Quand le pont s’ouvre c’est la couse 100 lampes torches rivalisent de rapidité pour gravir les 400 mètres de dénivelé en moins d’une heure. C’est la guerre. On se soutient mutuellement, on se relais on est forts et on arrive finalement en 50 minutes, 37emes derrière les israéliens sortant de 3 ans de service militaires...
Visite du site jusqu’à 10h. Rien à dire. Une merveille on vous montrera les très nombreuses photos. On se remet en jambe pour le Wayna Picchu, le pain de sucre que l’on voit sur toutes les cartes postales. La c’est la même. Course avec les heureux élus pour profiter de la vue en premier. 35 minutes. On arrive 6e et l’on se croit sur un îlot surplombant la vallée de l’Urubamba et le Machu Picchu.
Retour luxueux en bus climatisé, train et navette jusqu’a Cuzco ou l’on se douche avant de sombrer dans un doux sommeil.
Aujourd’hui départ pour la Bolivie et le Lac Titicaca. Bus Cuzco – Puno, la bourgade bordant le lac du côté péruvien. Mais suite aux nombreux retards du bus, on mettra 7h30 au lieu de 6. La frontière bolivienne nous est fermée. On arrive donc a Puno sans avoir mangé de la journée. Heureusement on rencontre ce bon vieux Doctor Bailon, au détour d’une rue qui nous conseille une cantine locale qui nous régale. On commande deux plats chacun devant le regard mi médusé mi gêné de la tenancière qui ne comprend ce que l’on fait dans sa gargote pour locaux a 16h...Il faut dire que l’entrée n’est pas si facile a trouver. C’est une simple entrée d’immeuble menant à un local de 20m2, assez différent des restos pour gringos de Puno. Enfin, on se console de ce contretemps avec quelques choppes de Crystal, la bière locale, dans un bar japonais vomissant des flots de musique pop commerciale… mais cela reste toujours plus sympa que la star locale, au style très personnel que nous avons enduré dans les bus, les restaus, les bus, les hôtels, la nuit, le matin,… Son nom : Rosita de Espinar. On vous laisse apprécier son talent ci-dessous...
Prochaines news dans plus longtemps dimanche sûrement depuis La Paz !
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