Après 4 jours au Pérou, il est temps de vous donner quelques nouvelles. Première journée à Lima, où l’on flâne tranquillement tous les deux affaiblis par le décalage horaire ou une courte nuit. Nous allons manger, avec Daniel, le papa d’Helene qui m’a gentiment pistonné pour le Guatemala. Habillés en vrais routard, sweat à capuche flanqué de « Monpastis » pour Mompeyss et écharpe dégueulasse pour moi, Mr Kadjar nous emmène dans un des meilleurs restaurants de la ville. Du coup, on fait vraiment tâche mais on se régale pour la modique somme du salaire moyen mensuel d’un péruvien (aisé). Que relance décidemment. Le père d’Hélène nous éblouit avec ses histoires d’expats tordues et nous prête son chauffeur pour aller visiter le centre historique. Merci Danny !
Le lendemain, nous embarquons pour Cuzco. Arrivée à 12h, assaillis par des taxis. Nous trouvons un hôtel à deux pas de la Plaza de Armas, magnifique avec ses 4 églises et ses arcades coloniales. On s’occupe des quelques formalités. Un gamin veut nous vendre des clopes en nous affirmant que c’est très bon pour la « Salud ». Assez téméraires, nous décidons de gravir les hauteurs de la ville et à ce moment là, on commence à comprendre que l’on est à 3500m d’altitude… Un ange passa, complètement essoufflé. Nous rentrons au coucher du soleil et manger un menu économico qui est aussi infâme avec trois français très sympas rencontrés à l’auberge.
Dimanche. Notre énorme journée. Nous avions un programme huilé permettant de nous faire tous les temples de la vallée sacrée et donc 100km dans la journée. Levée 6h. Prêts à louer une bonne moto pour effectuer ce tracé. On est bouillants. Première couille. Mompeyss a surement perdu son bolleto turistico, permettant d’accéder à tous les sites. On attend jusqu’à 8h l’ouverture de l’Office du Tourisme. On est toujours super chauds. Le loueur de moto nous fait rêver avec une superbe 250cc, me demande si j’ai le permis et nous loue la moto. On part faire de l’essence. Puis impossible de redémarrer. Je ne trouve même pas le point mort. Je m’obstine pendant 25 minutes avant de m’avouer que je ne sais pas conduire une moto. La machine a eu raison de nos doux rêves de routards. On prend finalement un colectivo à 11h. Il tombe en panne mais ce n’est pas très grave car l’on rencontre une argentine hystérique qui nous oblige à prendre sa fille de 4 ans sur les genoux et nous appelle « Tio Nathan » y « Tio Guillermo ».
Arrivée à Pisac à 13h. Nous visitons le site pendant 2h heures et descendons seuls par un chemin indiqué par une vieille Inca tissant dans son costume pour touristes. Retour à Pisac. On essaie de prendre un colectivo. On attend 30 minutes à l’arrêt indiqué, avec en fond sonore la plainte d’une péruvienne alcoolique, avant de se rendre compte que la station est 500m plus bas. Le soleil se couche mais nous trouvons finalement un colectivo et l’on grille la place aux locaux qui, eux, n’ont pas fait la queue… Au retour, nous sympathisons avec deux péruviens qui nous montrent leurs créations artisanales, à savoir des carafes en argile, représentant des canards…
Arrivée à Pisac à 13h. Nous visitons le site pendant 2h heures et descendons seuls par un chemin indiqué par une vieille Inca tissant dans son costume pour touristes. Retour à Pisac. On essaie de prendre un colectivo. On attend 30 minutes à l’arrêt indiqué, avec en fond sonore la plainte d’une péruvienne alcoolique, avant de se rendre compte que la station est 500m plus bas. Le soleil se couche mais nous trouvons finalement un colectivo et l’on grille la place aux locaux qui, eux, n’ont pas fait la queue… Au retour, nous sympathisons avec deux péruviens qui nous montrent leurs créations artisanales, à savoir des carafes en argile, représentant des canards…
Lundi départ très tôt en ayant pris soin de préparer un peu plus notre voyage… Direction le Machu Pichu, mais par la voie alternative… On vous raconte ça dans deux jours !
Le Ceviche de Momp, sûrement le meilleur du Pérou...
Cuzco, le jour.
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