lundi 13 septembre 2010

Mieux vaut tard que jamais. La cloture.

Nous sommes extrêmement en retard puisque ce dernier dernier épisode sera écrit depuis Santiago de Chile et relu et réédité depuis Limoges, voire Jouy en Josas…

Nous voici donc des lustres ; des années en arrière, soit il y a 9 jours. Nous arrivions à Arequipa, la ville blanche du Pérou et pour nous, la plus belle et plus attrayante du pays. Arrivés en fin de journée nous profitons d’une petite ballade avant de tenter de retrouver Clothilde et Florian, un petit couple de jeunes français que nous avions aperçus à Potosi, rencontrés dans le Salar et revus à San Pedro. Du coup, nous en étions arrivés à la conclusion que nos voyages se ressemblaient pas mal et que nous devrions nous retrouver à Arequipa pour fêter nos anniversaires respectifs (2, 5 et 11) et continuer le périple ensemble puisque il faut le dire ; ce sont des saletés de médecine mais ils sont extrêmement cools. Une relance rare au milieu de la cour des miracles que constituent les auberges et les hostals en tout genre.

Mais après les retrouvailles petite visite de la ville avec le couvent de Santa Catalina, réputé pour ses orgies et son manque de discipline quant à la doctrine chrétienne. On découvre un lieu magique extrêmement photogénique, qui ressemble au décor de cinéma. Mompeyss ne suit rien de la visite et prend 150 photos en me montrant sa carte 8 Giga… Mais il faut dire que le groupe de vieux espagnols à coté de nous enchaine les remarques insipides et les vannes lourdes donc je le comprends aisément. Le soir, Mompeyss m’offre deux piscos sours pour deux paris qu’il avait perdu. Franchement ne pas savoir que Sang Yong est une marque de 4x4 coréenne et pas chinoise, ça craint… Nous faisons un petit tour au Déjà Vu, un bar boîte dont la musique n’a rien à envier aux clubs berlinois. Là, grosse constatation. Les péruviennes sont très moches. Je suis déprimé. Le Chili étant limitrophe, je commence sérieusement à flipper. Momp se veut rassurant mais je sens que le son de sa voix sonne faux. Il est comme moi, abasourdi par ses femmes-empanadas ne sachant pas danser et cherchant à ramener du gringo. Nous sortons terrassés par la laideur et filons nous coucher en pensant au petit dej de demain et aux retrouvailles avec les deux frenchies. Le matin, nous déambulons dans les rues après le petit dej et la grosse surprise. J’entends que l’on m’appelle. En face de moi Manu, une copine de primaire que je n’ai pas vu depuis au moins 6 ans. Dingue encore une fois ! On se promet un petit café pour le lendemain.

Le soir, nous partons dans un beau bar à vin situé dans un cloitre et tenu par un français qui nous rince durant deux heures au vin chilien sur fond de reggae de chez nous. Flo & Clo sont avec nous et eux choisissent le pisco. La célébration de nos 21, 23 et 25 ans se poursuit ensuite dans un bon resto de viande où la parillada pour 6 sera juste suffisante. L’Argentine a remplacé le Chili dans nos verres mais c’est toujours aussi bon. Petit tour au Déjà Vu devant le Déjà Vu pour confirmer que les arequipiennes sont bien immondes. Check.


Le lendemain visite du musée de la momie Juanita. Une petite fille remise en offrande aux dieux-volcans. Pour se faire, l’Inca lui même se tapait 1500 bornes depuis Cuzco, grimpait un beau 6000 juste pour donner un coup de gourdin sur la nuque de la jeune fille et ainsi l’offrir aux dieux pas contents. A coté de nous, un horrible français que nous nommerons Bertrand par égard pour Bino, posant des questions hyper précises avec son air de faux intello, ayant lu Tintin et les 7 boules de cristal, à une pauvre guide baragouinant un peu de français. Un mec sans pitié faisant vaciller la jeune universitaire et la terrorisant à chaque phrase qu’il déglutit de manière pédante. Vous l’aurez compris, avec Mompeyss, on n’a pas vraiment accroché… Heureusement nous le quittons pour nous poser sur une terrasse, déguster un café puis un petit plat avec vue sur la place centrale. Arequipa sera définitivement un gros kiff mais aussi un hold up pour notre porte monnaie… Le vin et la bonne bouffe nous suicident financièrement.

Le soir nous filons prendre un bus vers le canyon de Colca pour une randonnée de deux jours en compagnie de nos chers frenchies. Mais là. Ô Malheur ! Ô Traitrise ! Ô Ingratitude ! Qui voyons nous débarquer alors que nous nous apprêtions à monter ? Le sale Bertrand qui nous gratifie d’un sourire beta et qui engage la conversation. Nous sommes perdus. Il va forcement nous suivre à l’hôtel puis durant la rando ! Avec Momp, nous réfléchissons pendant trois quarts d’heure (véridique) à la manière de le lourder. Les deux hypothèses les plus plausibles que nous avions retenues étaient :

• Le pousser dans un ravin.
• A la sortie du bus, lui sortir une phrase super plate du genre « Nous nous verrons éventuellement demain au Colca » mais je ne m’en sentais pas la force car il n’est pas méchant juste complètement niais.

Finalement, nous n’aurons pas à choisir car nous serons heureusement harponnés par un rabatteur d’hôtel qui sèmera lui même le français. Il se pourrait aussi que nous parlions très fort dans le bus ce qui expliquerait cela…

Le lendemain. 8h. Départ de la rando. Au bout de 10 minutes, un mec vient pour nous faire payer l’entrée dans le canyon. Chose que nous n’avions pas prévu. C’est très cher. Du coup, pour deux jours nous nous rendons à l’évidence, il nous reste que 4 euros pour deux avec une nuit d’hôtel, un dej et un diner à payer… Le problème étant que Flo et Clo sont dans la même merde que nous et que le premier distributeur est à 3 heures d’un bus que nous ne pourrions pas payer… Complètement fauchés, nous commençons à réfléchir quand soudain, qui arrive, le bon Bertrand ! Et là vous anticipez, vous vous dites, c’est le mec rejeté qui va les aider et nous allons alors changer d’avis sur lui. C’est en fait un mec bien et tout ça… Et bien pas du tout, cet horrible personnage nous regardera avec ce même sourire goguenard, nous dira « Vous connaissez Pékin Express ? Et bien vous c’est pareil mais avec moins d’argent ! » et continuera son chemin... La première impression est souvent la bonne. Heureusement cette bonne Clo dégotera un billet de 50 euros qui nous permettra de poursuivre notre périple !

Que dire sur la rando ? Paysages magnifiques. Condors et mules. Chemins escarpés en épingle nous menant dans les gorges. Nous descendront 1100 mètres le premier jour et en remonteront autant le second. Le soir, piscine et soirée au coin du feu à l’ancienne. Nous avions quand même prévu de continuer la fête avec une bonne bouteille de chilien qui fut dègustée au coucher du soleil…

Retour à Arequipa le lendemain et bus direct pour Huacachina, une oasis avec au programme sandboard, piscine, et buggy dans les dunes. Un Sahara à trois heures de la capitale. Deux jours de rêves, façon hamac et torpeur, avant le retour à Lima en passant par une réserve naturelle le temps de voir trois pingouins et deux otaries.

Arrivée samedi soir à Lima. Les parents d’Helene nous accueillent avec un vrai repas, un vrai lit et du fromage basque. Le paradis !

Ainsi s’achève notre périple au Pérou. Je quitte se bon Momp à l’aéroport où celui manque de rater son vol…

Direction Santiago de Chile. Evidemment. La ville me plaît beaucoup aux premiers abords. Des couleurs d’hivers et des enchevêtrements de style architecturaux faisant ressortir un patchwork plutôt intéressant. Plus de détails en fin de semaine…



Place d'Arequipa. Assez classieuse




Couvent Santa Catalina en couleurs...


Volcans



Canyon de Colca. La photo.


Ah non, LA photo.






Beaucoup plus de prestance à l'arrêt...




Dernière soirée au Perou ou presque. Que demande le peuple.

jeudi 9 septembre 2010

Lost in the Salar

Après plus de 10 jours sans nouvelles voici le dernier épisode qui reprend nos pérégrinations du lundi au vendredi de la semaine dernière. Le rythme est beaucoup trop dur à tenir en cette fin de périple. Désolé on est vraiment trop occupés à fêter nos anniversaires…
Bref. Lundi dernier. Départ pour le Salar d’Uyuni. On ne va pas vous dire grand-chose. Une énorme claque. Les plus beaux paysages depuis ce début de voyage. Comme prévu. Scènes lunaires ou dignes de vieux films de SF qui changent tous les 40 kms. Premier jour sur le Salar d’Uyuni lui-même où l’on glisse en Toyota Land Cruiser sur des étendues blanches infinies. Arrêt tout au Nord près d’un volcan où l’on croise notre guide des mines de Potosi qui fait une visite privée à une française assez moche qu’il a choppée deux jours avant. Le mec nous sort toutes sortes de blagues vaseuses sur les françaises mais il est plutôt marrant. Première nuit dans un hôtel de sel au bord du Salar où nous commençons à discuter avec notre bon guide, Renato, assez réservé au départ mais beaucoup plus loquace une bière à la main.
Le lendemain, levée de soleil sur le Salar et descente dans le Sud Lipiez et ses lagunes. Momp n’est pas au top, mais ce n’est rien comparé à Sylvain, un français qui nous accompagne dans le 4x4. En effet, Sylvain est au bord du gouffre, victime d’un énorme mal de l’altitude. La raison ? Sylvain est venu au Pérou un mois auparavant pour soigner des troubles du sommeil via la médecine parallèle. Après une consultation chez un shaman, il a suivi une cure de plantes hallucinogènes et une diète drastique durant trois semaines. Mais il a quand même voulu tenter un trip en Bolivie ensuite avec sa copine venue spécialement de France. Du coup, la pauvre le soigne tandis qu’il souffre atrocement à l’arrière du Toyota toute la journée. Amen. Du coup, j’ai plus du tout confiance en l’homéopathie. Nous résumerons cette seconde journée par le triptyque : Lune, Mars, Flamands Roses.
Le soir, nous dormons à une altitude de 4600 mètres et bien sûr, l’hôtel ne connaît pas le double vitrage… Mais nous réussirons à braver le froid grâce à Renato, qui tel Mac Gyver, aura récolté des énormes lichens séchés pour nourrir le poêle de la salle à manger. Habile Bill. Cette seconde soirée nous réservera une belle surprise. Notre fabuleuse cuisinière, Beatriz, qui nous concocte d’habitude des pâtes trop cuites, se donnerons cette fois à fond, nous régalant d’un somptueux gâteau pour fêter l’anniversaire de Momp. De plus, le guide a prévu deux bouteilles de pinard local et une bouteille de cidre, ersatz de champagne, mais qui fait vraiment plaisir. Malheureusement, les problèmes gastriques de Mompeyss augmentant, ce dernier ne sera pas à même de profiter amplement de cette petite sauterie, ce qui nous amènera à le refêter ultérieurement.

Dernier jour, sources chaudes à 4900 mètres d’altitude. Hydrocution garantie. Le bus nous dépose à la frontière chilienne, direction San Pedro Atacama. Notre rêve. Un paradis chaud et agréable à 2500 mètres nous libérant du froid bolivien. Une ville accueillante, agréable et paradisiaque. Grosse désillusion. Un vent glacial nous accueille. La ville est un ramassis de tours opérateurs et de restos pour gringos. De plus, un autre problème se profile à l’horizon. Les intestins de Momp sont de plus en plus menacés. Cette invalidité partielle l’empêche notamment de suivre notre programme : une ballade à vélo dans les vallées aux alentours de San Pedro. Deuxième jour. 2 Septembre. Joyeux Anniversaire Mompeyss ! Je suis un vrai pote et je lui offre de très beaux cadeaux pour l’occasion. Une boite de Smecta et un superbe repas que je concocte avec amour : riz et knackies. Le sort s’acharne contre nous. Les rafales de vents se sont transformées en véritable tempête empêchant toute sortie de la ville pour visiter les vallées. Nous maudissons San Pedro mais nous trouverons des partenaires de coinches qui égaierons notre après-midi.
Le soir direction Arica, à la frontière péruvienne via un bus de nuit. Nous sommes sauvés. Arica, c’est un peu le retour à la civilisation et la nuit a permis à Mompeyss de surmonter la maladie. Du coup, nous nous précipitons dans un bon vieux Mac Do. Maudissez nous mais un Big Mac après deux semaines de soupe de poulet ça fait plaisir… Le soir pour la bonne conscience ce sera poisson à la plancha. Nous nous rendons ensuite dans un club de jazz. Pas de musique à l’entrée mais des jeunes femmes vraiment dénudées. Intrigués (je ne sais pas si l’adjectif est bien choisi…), nous pénétrons dans le bar. Il s’agit en fait d’une pièce de théâtre que nous nommerons « Chronique d’une prostituée chilienne ». L’intrigue est simple. Successions d’anecdotes croustillantes surjouées par des jeunes femmes en porte-jarretelles. Après un Pisco Sour pour moi et un coca pour Mompeyss, car on ne sait jamais…, nous finissons la soirée sur la place centrale à admirer des défilés folkloriques. Fanfare désastreuse mais de beaux costumes.
Le lendemain, retour au Pérou, à Arequipa. Peu de choses à dire durant cette journée de voyage. Nous nous faisons presque écraser par une voiture et nous jubilerons quand le policier lui collera une bonne prune juste en face de nous. Nous nous rendons compte que la longueur de notre moustache devient problématique dès qu’il s’agit de manger de la soupe. Nous voyons la plus belle jeune femme de notre voyage. Elle doit avoir 22 ans. Elle est assise dans le bus juste devant nous, avec son mari et ses deux gosses de 6 et 8 ans… Enfin, nous sommes désignés par le Ministère des Transports Péruvien pour surveiller l’entreprise de bus via un questionnaire à remplir et à rendre à la police. Lors de notre arrivée un des chauffeurs vient me voir pour prendre le fameux papier prétextant qu’il le faut pour rentrer dans le terminal. En effet, le bus a légèrement déconné sur la route et nos commentaires sont plutôt assassins. Du coup, je refuse en lui disant que je peux le donner moi-même. Là le mec s’énerve et me gueule dessus devant tout le monde. Nous ne cédons pas. Bien sûr, nous arrivons sans problème à rentrer dans la gare routière. Au moment de nous donner les bagages, il tente un léger chantage mais se rétracte assez vite. Puis, il revient nous voir, très mielleux pour nous demander le papier, en disant que maintenant il ne sert plus à rien. Nouveau refus. Nous donnerons finalement le papier à un policier. Mompeyss opinera assez judicieusement que ce dernier ira sûrement leur soutirer quelques pesos en échange du fameux papier…
Arrivée donc à Arequipa en fin de journée. La suite, d’ici deux jours. Dernier article péruvien avant le débarquement à Santiago.





GAP : l'originale



30 min de pose pour un résultat des plus bluffants


...


Devant le volcan



Highway to Hell





Les lagunes




Joyeux ANNIVERSAIRE...


Le clou du spectacle

jeudi 2 septembre 2010

La Belle et la Bête.

On en est déjà loin puisque nous écrivons depuis le Chili… mais on va se limiter pour cet épisode à la belle Sucre, et à la laborieuse Potosi ainsi qu’à notre arrivée à Uyuni avant notre périple dans le désert de Sel de ces trois derniers jours…

Arrivée donc à Sucre très tôt le matin. Premier contact avec l’hôtel assez rude avec un jeune homme très peu engageant qui nous laisse dehors jusqu’à 11h…. On file donc au marché, comme d’hab, pour le petit dej matinal avec les typiques Apis (boisson de mais rouge et de cannelle, lourde mais succulente…), beignets au miel et friands au fromage… Première journée très courte. Puisque l’on se remet du trajet en bus de nuit en squattant nos matelas toute l’après-midi avant d’aller se poser pour regarder le foot local. Universitario de Sucre se fait rouster par une équipe chilienne mais les locaux sont contents car leur équipe reste qualifiée. Du coup, on rencontre le jeune Jean-Paul autour d’une choppe d’un litre de bière. Suffisant pour continuer la soirée avec les boliviens. Neuf autour d’une table où l’on finit par nous inviter à une fête dans un village de la campagne environnante à base de courses de taureau, de parilladas et de Singani, l’alcool bolivien par excellence. Très alléchant mais notre retroplanning ne nous le permet pas… Le lendemain on décide de profiter du barbecue de l’Hôtel Amigo. Apres avoir rameuté deux irlandais, une belge super badante, un brésilien et deux allemandes, nous allons faire les courses. Nous ne tentons pas la viande du marché qui refoule dès 7h du matin. ..mais y achetons les ingrédients nécessaires à une belle ratatouille. La vendeuse est plutôt loquace et sera d’ailleurs notre amie jusqu’à la fin de notre séjour dans la très tranquille Sucre. La ville est un peu l’antithèse de La Paz. Pour la première fois, il y a des passages piétons et des feux rouges… C’est un peu l’Andalousie avec ses maisons blanchies à la chaux et son climat qui nous permet de rester dehors après 18h… Pour tout vous dire, on n’a pas fait grand-chose à Sucre à part boire des cafés, shooter les nombreux pigeons de la ville, se poser dans les parcs ou jouer au foot avec des gamins. Nos performances sportives ne seront pas détaillées ici.


Le second soir, je laisse Mompeyss et son estomac se reposer gentiment à l’hôtel et motive quelques touristes pour aller à la fête de l’université de Médecine de Sucre. L’entrée coute 10 centimes. C’est une sorte de POW local où tout le monde est déguisé ou travesti... Les boliviens dansent assez bizarrement. La coutume veut que l’on se mette tous en rond, que les filles dansent et crient alors que les garçons restent amorphes, attendant surement la fin de la chanson pour essayer de chopper… Je me fais rincer par des boliviens et des jeunes filles habillées en hawaiennes et rentre passablement saoul à 2h30 du matin. Le lendemain matin sera dur mais Mompeyss, remis sur pied, me trainera au marché pour prendre un petit dej. J’essaierai de le convaincre de tester les empanadas locales mais il restera de marbre, sa salteñophobie permettant peut être de nous éviter quelques soucis cliniques.

Le dernier jour, après avoir salué notre pote primeure, nous essayons de monter sur le toit de la préfecture. Le garde nous demande 1 € chacun pour monter 3 marches, la corruption est partout… Nous finissons par le gruger en faisant le tour de la cour l’air de rien. Mouahah.

Nous prenons ensuite un bus pour Potosi. Le trajet se prolonge jusqu'à la tombée de la nuit dans les effluves des transports en commun boliviens. Ce qui y ressemble le plus serait un épi de maïs rance. Nous prenons nos quartiers au Koala Den, sympathique auberge ou nous retrouvons la sale belge dans notre chambre sous les toits. DAMNED. Nous éviterons cependant la visite de la mine en sa compagnie. Une grande victoire. Steak de lama au diner, rencontre avec un français qui paie son voyage en pointant en ligne aux ASSEDIC. Le lendemain nous visitons les sinistres et fameuses mines de Potosi. Traditionnel passage par le marché ou nous achetons des feuilles de coca, de l’alcool à 96º et de la dynamite. Sans oublier quelques bières pour nous rafraichir dans l’ambiance moite des galeries. Nous nous enfonçons progressivement dans le ventre du Cerro Rico, de ‘’l’eau’’ jusqu’au chevilles. La chaleur et les poussières de silice commencent à nous étourdir, mais la coca semble faire effet. Rencontre rapide avec les mineurs. Peu de chose a échanger devant leur labeur quasi inchangé depuis les Conquistadors. Les mecs piochent et remontent sur leur dos des sacs de roches de 50 kg du matin au soir. De vrais gueules cassées qui a 30 ans en paraissent 60 et ont une espérance de vie de 28 ans… Les plus chanceux meurent dans une explosion… L’expérience la plus saisissante depuis le début du voyage. On restera abasourdis toute une partie de la soirée peut-être aussi sous l’effet de la libation partagée avec le guide pour honorer l’esprit de la mine.


Nous décidons après maintes hésitations de rallier Tupiza, Far West bolivien pour y jouer aux cow-boys. Départ prévu a 8h selon l’hôtel, le restaurant, les chauffeurs de taxi, l’esprit de la mine, Evo… Levée 6h30, arrivée au terminal a 7h20. Tous les bus sont déjà partis… Nous nous rendons compte d’une chose, peut-être tardivement : les boliviens sont comme Bino, ils temporisent… Bino serait d’ailleurs l’homme le plus ponctuel du pays. Nous décidons de zapper la rando a cheval et partons pour Uyuni.


Six heures de piste dans un décor digne de Tatooine, il manque juste les hommes des sables et ce brave Ben Kenobi. Arrêt dans un pueblito. On se demande toujours de quoi ils vivent. Arrivée a Uyuni. Retour a la civilisation, pizzas, booking du fameux tour dans le Salar dont les photos nous font déjà rêver. On retrouve notre cher français des ASSEDIC dans un bar a gringos. Les verres sont des pots de céramique représentant des femmes nues. On vous laisse deviner par où l’on doit boire nos cocktails… On s’assoie avec le français et des potes à lui, une québécoise, un allemand et un néozélandais barbu. Au bout de 10 minutes, Mompeyss me chuchote « C’est assez bizarre. L’allemand s’appelle Felix comme mon correspondant de première, il vit à Nuremberg, comme mon corress de première et il ressemble plutôt à mon coress de première ». Du coup, il se lance et effectivement, en Bolivie, au milieu de nulle part, nous assistons aux retrouvailles passionnées de Felix et de Mompeyss ! Hallucinant. Du coup l’on finit la soirée avec eux. Nous rentrons à l’Hotel pour partager quelques binouzes dans leur chambre avant de se faire dégager par le Patron, sorte de Philippe Cottias indigène qui met fin à cette sympathique et improbable soirée !


Le lendemain, départ pour le Salar en ayant négocié un Tour « Anniversaire » pour Mompeyss ! On vous raconte la claque d’ici quelques jours…




Sucre ou l'Andalousie

En haut du belvédère

La maman de notre pote du marché...

Sucre, toujours

Le mur de l'assoc des retraités mineurs...

A la sortie de la mine...

Potosi-Uyuni...

Mompeyss et Feloxe !

jeudi 26 août 2010

Chroniques boliviennes : le barbier et la Lucha libre..

Premières news après une semaine assez dingue...

Nous vous avions laissé à Puno, sur le Lac titicaca, a la frontière bolivienne. Le lendemain matin visite des îles flotantes d’Uros, ou de Disneyland si vous préférez. On a quand même eu droit à des chants aymaras et quechuas (alors qu’ils ne parlent pas quechuas mais ça fait typique...) et surtout à de belles reprises de « Vamos à la Playa » ou encore « Frère Jacques ». Un desastre touristique donc. Heureusement on s’est consolé grâce au Doctor Baillón. Un habitant de Puno rencontré par hasard qui nous a conseillé un resto local. Le buy-buy est relativement dur a trouver. Aucun panneau, juste une porte avec un numéro, ou l’on s’enfonce apres un long couloir sombre dans une gargotte de 20m2 qui nous remplira la pance de delicieux boeuf aux oignons...

Puis, départ pour la Bolivie. Bus durant 3h longeant le Lac Titicaca. Marche de 3km pour atteindre le poste frontiere. Et arrivée finale a la « station balnéaire bolivienne » de Copacabana. Plage, pédalos en forme de canards et chiens errants sont le décor de ce petit bout de paradis oú tout le monde vit au ralenti. Nous y resterons deux jours. Coupure d’electricité générale la premiere nuit qui donne une ambiance quasi glauque dans le village. Le lendemain visite de l’île du Soleil. Le berceau de la cosmogonie inca oú le Dieu Créateur Viracocha a engendré le Soleil et la Lune. Trop classe. Marche de 5h à 4000 mètres assez éprouvante... On se la joue un peu mais c’est seulement 10km... Plus beau coucher de Soleil jamais vu le tout en sirotant un jus de fruit pressé et quelques cigarettes avant de tapper une truite entière grillée à la plancha. C’est à ce moment que l’on a pensé à vous, en France... Que dire d’autre sur Copacabana ? Cette ville est ubuesque. Remplie de chiens et de sonos passant la lambada en boucle, version flûte de pan... Elle accueille chaque jour des centaines de personnes venant de tout le Pérou et la Bolivie pour faire baptiser leurs voitures à coup de pétards et de bière par les prêtres locaux ! Après ils se bourrent tous la gueule, c’est marrant vu que la cérémonie commence à dix heures du matin...

De manière générale on a appris quelque chose qui nous éclaire beaucoup sur la propension des boliviens à s’éclater la gueule. Selon leur philosophie, durant les fêtes, pour honorer Pachamama, la Terre-Mere, il CONVIENT de pousser l’excés à outrance et de se bourrer la gueule au maximum voire jusqu’à la mort. Dans ce cas là, il s’agit d’une offrande à Pachamama. L’alcolo est un héros ici.
Un autre angle vous aidera peut être à comprendre la situation de ce pays. Il y a quelques mois, le gouvernement à voulu faire passer une loi interdisant aux chauffeurs de bus d’être en état d’hébriété durant leur service. Énorme grève génerale des transports. La loi n’est jamais passée...

Bref, après ces quelques jours hors du temps, direction La Paz, bouillonante et déroutante. D’abord elle est literalement accrochée à la Cordillère. C’est un agglomérat de pixels-maisons qui ronge la montagne dès que la pente n’est pas trop raide. L’urbanisme anarchique par excellence. Des zones inconstructibles flanquées de bidonvilles dévalent les pentes du canyon encerclant la ville. Notre première impression : une foumilière géante et sale. En effet, tout grouille à la Paz. La ville regorge de marchés couverts necessitant une carte et une boussole pour s’y orienter. Les hommes courent tout le temps. Les femmes hellent les passants pour leur vendre de la bouffe, des lampes, des vêtements placés sur un étal à même le sol. Les taxis collectifs hurlent leurs destinations. La pollution est vraiment perceptible, surtout quand l’on finit une montée de 500 mètres le souffle court. Cette ville est assourdissante. Mais pourtant, chaque rue est un petit village qui contribue à nous mettre à l’aise. Du coup, nos trois jours là bas ont été rythmés par des experiences locales. Ballade dans la vieille ville, « dégustation » de bouffe locale, petit dej au marché où l’on prend le temps de converser avec les autres clients et les « cholitas » (la vendeuse typique de La Paz caractérisée par ses tresses, sa jupe d’inspiration andalouse, son chapeau melon et selon nous son poids...) Momp parfait son espagnol et je m’eclate pas mal. Les anecdotes fusent. Par exemple, on nous montre un mannequin pendu sur un pont et l’on nous explique que c’est un avertissement à l’attention des voleurs... C’est le Far West ici. La pauvreté est saisissante et d’ailleurs, beaucoup plus chocante qu’à la campagne. Le soir les ordures et les mendiants ne font plus qu’un. Les enfants des rues cirrent les chaussures des bourgeois en cagoule pour éviter l’oprobe sociale. Mais le plus gros plaisir de cette ville fut sans aucun doute le Barbier à l’ancienne. Momp et moi avions peur de l’hygiène mais elle s’est revélée irreprochable. Du coup, Momp conserve un belle moustache de Mexicain et moi un léger bouc-Luc Alphand des plus sympathiques.

Entre deux jours de flanneries dans les rues de La Paz nous avons entrepris ce que tout touriste veut faire durant son séjour en Bolivie. La fameuse route de la Mort qui part d’un col à 4600 mètres dans les hauteurs de La Paz et arrive en pleine jungle à 1200 mètres d’altitude, après 65km de descente en VTT ! La route est mythique à cause du nombre d’accidents mortels quand elle était encore utilisée pour la circulation mais aussi « grâce » aux pauvres kamikazes qui se sont crus plus forts que la montagne ou dont les freins ont laché au mauvais moment... C’est vrai que l’on longe le ravin pendant plus des deux tiers du chemin et parfois les passages sont assez étroits et vertigineux. La descente dure quatre heures. Quatre heures de plaisir et d’adrénaline. C’est juste fou. Puis l’on remonte par la nouvelle route qui a remplacé la route de la Mort en 2007 mais qui ressemble plus à une voie romaine qu’à du macadam...

Autre chose. On vous a parlé des Cholitas plus haut. Et bien, nous avons poussé l’experience jusqu’au bout en les voyant catcher !! Au Mexique puis dans toute l’Amerique latine il existe des salles de « Lucha Libre », sorte de catch burlesque mis en scène. Mais à La Paz, la spécialité c’est les femmes catcheuses. Donc nous sommes partis dans les faubourgs de La Paz. Une salle de basket a été reconvertie en arène de catch chaque dimanche. Le premier rang fourmillait de touristes mais les locaux étaient bien présents et après deux premiers combats assez poussifs ce sont les premiers à jeter des canettes ou des peaux de cacahuètes aux méchants catcheur ou à l’arbitre... Gros kiff là aussi. C’est déjà un rêve de voir de la Lucha Libre en Amérique du Sud mais si en plus les lutteurs sont grosses et ont des tresses...

Et puis, le dernier jour, nous avons fait un tour à Tiwanaku, en plein milieu de l'Altiplano avec la promesse de vestiges millenaires aux gravures fantastiques. Celles qui ont d'ailleurs inspiré Hergé pour son Temple du Soleil. Résultat, trois statues, deux portes et un tumulus ressemblant vaguement à une pyramide. On ne vous parlera pas des musées... Nous sommes donc rentrés le plus vite possible à La Paz pour profiter d'une dernière après midi dans les marchés...


Avant hier soir nous avons donc quitté la capitale avec regrets mais pour nous diriger vers Sucre, la plus belle ville de Bolivie... On vous confirme ça dans quelques jours...






L'île du Soleil, qui ressemble pas mal à la Grêce sans la baignade...


Le soir à Copacabana. Easy.

La Paz...

... et ses marchés, de lumières !

La Luchaaaaa Libreeeeeeeee !

LA statue de Tiwanaku...

et deux tocards rasés de près...

mercredi 18 août 2010

"Evo Morales es un hijo de puta"

Lundi matin nous partons pour le Machu Picchu. Nous avions le choix, pour y parvenir, entre deux solutions : la première, pépère et chère consiste à prendre le train depuis Cuzco. Il dure deux heures et coûte au minimum 60$... La seconde nécessite 9h de route, deux cols et 2h de marche le long d’une voie de chemin de fer pour arriver à Aguas Calientes, la ville juste en dessous du Machu. On se décide pour un aller en mode roots et un retour en train avec petit encas recommandé par Bobo.
Départ 7h vers la gare routière de Cuzco. En chemin, nous avons pris soin de nous ravitailler au Marché de Cuzco, principalement en bananes, fromage et pain pour deux jours. Les prix aux MP sont trois fois ceux de Cuzco… Ensuite nous entamons notre marche vers la gare. Trois péruviens nous font flipper en nous disant que l’on ne fera pas 100 mètres dans ce quartier. Du coup. 3 soles et un taxi plus tard on prend notre bus direction Santa Maria, normalement à 4h30 de route. Passage dans la vallée sacrée précédant la montée d’un col a 4600 mètres juste en dessous des neiges éternelles andines du Nevado Veronica (5750 mètres). Magnifique. La descente est vertigineuse et le chauffeur reste étonnement prudent. Peu à peu, on pénètre dans la jungle, les bananeraies du Pérou et l’on arrive à Santa Maria après 6h. La ponctualité péruvienne. En route, on a notamment pu bénéficier des conseils d’un VRP en Phytotherapie locale qui nous a vanté ses produits pendant une heure tout digressant sur le cancer, les téléphones portables et le stress. On est resté perplexe au moment ou tous les voyageurs se sont précipités pour lui acheter ses remèdes. Un beau travail en tout cas. Nous prenons ensuite un bus de Sta Maria à Hydroelectrica, qui n’est pas une ville comme nous le croyions mais une usine perdue au fond de la vallée. Le microbus que nous prenons emprunte une piste accrochée à 300 mètres au dessus du fleuve qui finit dans le lit de la rivière au milieu des pelleteuses et des immenses blocs de pierre drainés par les pluies et la dynamite. Pour finir ce périple, 2h de marche en pleine jungle le long de la fameuse voie ferrée d’où l’on croit apercevoir les ruines du macchu 800 mètres plus haut…c’est un peu long mais on se prend pour Indiana Jones traversant les ponts suspendus poursuivis par des allemands en short et camelbag…
Arrivée a Aguas Calientes. Rien a dire. Croisement entre une station de ski en été et un village western. Rempli d’américains, d’happy hours et de groupes folkloriques a flûte de pan… Dodo très vite.

Levée 3h pour être les premiers à monter au MP a pied, permettant de gagner son ticket pour le Wayna Picchu. Pour cela il faut aller vite. Les premiers bus arrivent à 5h45 donc il faut être en haut avant. Ambiance tendu et électrique. Quand le pont s’ouvre c’est la couse 100 lampes torches rivalisent de rapidité pour gravir les 400 mètres de dénivelé en moins d’une heure. C’est la guerre. On se soutient mutuellement, on se relais on est forts et on arrive finalement en 50 minutes, 37emes derrière les israéliens sortant de 3 ans de service militaires...
Visite du site jusqu’à 10h. Rien à dire. Une merveille on vous montrera les très nombreuses photos. On se remet en jambe pour le Wayna Picchu, le pain de sucre que l’on voit sur toutes les cartes postales. La c’est la même. Course avec les heureux élus pour profiter de la vue en premier. 35 minutes. On arrive 6e et l’on se croit sur un îlot surplombant la vallée de l’Urubamba et le Machu Picchu.
Retour luxueux en bus climatisé, train et navette jusqu’a Cuzco ou l’on se douche avant de sombrer dans un doux sommeil.

Aujourd’hui départ pour la Bolivie et le Lac Titicaca. Bus Cuzco – Puno, la bourgade bordant le lac du côté péruvien. Mais suite aux nombreux retards du bus, on mettra 7h30 au lieu de 6. La frontière bolivienne nous est fermée. On arrive donc a Puno sans avoir mangé de la journée. Heureusement on rencontre ce bon vieux Doctor Bailon, au détour d’une rue qui nous conseille une cantine locale qui nous régale. On commande deux plats chacun devant le regard mi médusé mi gêné de la tenancière qui ne comprend ce que l’on fait dans sa gargote pour locaux a 16h...Il faut dire que l’entrée n’est pas si facile a trouver. C’est une simple entrée d’immeuble menant à un local de 20m2, assez différent des restos pour gringos de Puno. Enfin, on se console de ce contretemps avec quelques choppes de Crystal, la bière locale, dans un bar japonais vomissant des flots de musique pop commerciale… mais cela reste toujours plus sympa que la star locale, au style très personnel que nous avons enduré dans les bus, les restaus, les bus, les hôtels, la nuit, le matin,… Son nom : Rosita de Espinar. On vous laisse apprécier son talent ci-dessous...

Prochaines news dans plus longtemps dimanche sûrement depuis La Paz !





Le fameux col du Nevado Veronica...



... et la marche le long des rails vers Aguas Calientes


Le fameux train pour le Machu Picchu



Le Machu Picchu depuis le chemin de l'Inca


La photo clichée qui fait plaisir...




Les photos du Wayna, avant et après....





Quelques clichés de l'Altiplano sur la route du Lac...


...et l'arrivée à Puno.

lundi 16 août 2010

Una preguntita por favor...

Après 4 jours au Pérou, il est temps de vous donner quelques nouvelles. Première journée à Lima, où l’on flâne tranquillement tous les deux affaiblis par le décalage horaire ou une courte nuit. Nous allons manger, avec Daniel, le papa d’Helene qui m’a gentiment pistonné pour le Guatemala. Habillés en vrais routard, sweat à capuche flanqué de « Monpastis » pour Mompeyss et écharpe dégueulasse pour moi, Mr Kadjar nous emmène dans un des meilleurs restaurants de la ville. Du coup, on fait vraiment tâche mais on se régale pour la modique somme du salaire moyen mensuel d’un péruvien (aisé). Que relance décidemment. Le père d’Hélène nous éblouit avec ses histoires d’expats tordues et nous prête son chauffeur pour aller visiter le centre historique. Merci Danny !
Le lendemain, nous embarquons pour Cuzco. Arrivée à 12h, assaillis par des taxis. Nous trouvons un hôtel à deux pas de la Plaza de Armas, magnifique avec ses 4 églises et ses arcades coloniales. On s’occupe des quelques formalités. Un gamin veut nous vendre des clopes en nous affirmant que c’est très bon pour la « Salud ». Assez téméraires, nous décidons de gravir les hauteurs de la ville et à ce moment là, on commence à comprendre que l’on est à 3500m d’altitude… Un ange passa, complètement essoufflé. Nous rentrons au coucher du soleil et manger un menu économico qui est aussi infâme avec trois français très sympas rencontrés à l’auberge.
Dimanche. Notre énorme journée. Nous avions un programme huilé permettant de nous faire tous les temples de la vallée sacrée et donc 100km dans la journée. Levée 6h. Prêts à louer une bonne moto pour effectuer ce tracé. On est bouillants. Première couille. Mompeyss a surement perdu son bolleto turistico, permettant d’accéder à tous les sites. On attend jusqu’à 8h l’ouverture de l’Office du Tourisme. On est toujours super chauds. Le loueur de moto nous fait rêver avec une superbe 250cc, me demande si j’ai le permis et nous loue la moto. On part faire de l’essence. Puis impossible de redémarrer. Je ne trouve même pas le point mort. Je m’obstine pendant 25 minutes avant de m’avouer que je ne sais pas conduire une moto. La machine a eu raison de nos doux rêves de routards. On prend finalement un colectivo à 11h. Il tombe en panne mais ce n’est pas très grave car l’on rencontre une argentine hystérique qui nous oblige à prendre sa fille de 4 ans sur les genoux et nous appelle « Tio Nathan » y « Tio Guillermo ».
Arrivée à Pisac à 13h. Nous visitons le site pendant 2h heures et descendons seuls par un chemin indiqué par une vieille Inca tissant dans son costume pour touristes. Retour à Pisac. On essaie de prendre un colectivo. On attend 30 minutes à l’arrêt indiqué, avec en fond sonore la plainte d’une péruvienne alcoolique, avant de se rendre compte que la station est 500m plus bas. Le soleil se couche mais nous trouvons finalement un colectivo et l’on grille la place aux locaux qui, eux, n’ont pas fait la queue… Au retour, nous sympathisons avec deux péruviens qui nous montrent leurs créations artisanales, à savoir des carafes en argile, représentant des canards…
Lundi départ très tôt en ayant pris soin de préparer un peu plus notre voyage… Direction le Machu Pichu, mais par la voie alternative… On vous raconte ça dans deux jours !

Le Ceviche de Momp, sûrement le meilleur du Pérou...


Cuzco, le jour.

Cuzco, la Nuit.


Pisac

Les ruelles coloniales de la Ciudad Inca


L'échec...


Descente des gorges de Pisac

L'insoutenable légèreté de l'être